Exposition : un chez soi ne suffit pas

J’ai présenté le fruit de ma résidence Rouvrir le Monde au sein du dispositif marseillais Un chez soi d’abord qui permet aux personnes sans abri les plus fragiles, celles qui souffrent de troubles psychiques et cumulent les plus grandes difficultés, d’accéder directement à un logement ordinaire et d’être ainsi accompagnées vers la réinsertion.

Quelques images pour donner à voir deux semaines riches et instructives. Outre l’organisation de quatre ateliers de pratiques photographiques et de collages dans plusieurs lieux à Marseille, j’ai suivi les salarié.e.s dans leurs quotidien fait de galères et de rires comme autant de bouts de ficelles nécessaires au système.

Le titre du projet Un chez soi ne suffit pas, est extrait d’un texte qu’a écrit Salima, une personne accompagnée, et qui m’a particulièrement touché.

Cette sortie de résidence a été organisé conjointement avec Aroun et Bruno qui ont réalisé un travail autour de l’écriture et de la cartographie sensible.

Cette série ne demande qu’à être montrée lors d’autres expositions ou événements.

N’hésitez pas à me contacter si vous voulez acheter un tirage, par mail ou sur Instragram.

Tous mes vœux pour l’année à venir !

L’année s’annonce pleine de projets et j’espère que vous aurez un aussi beau programme que moi !

Lauréate d’un appel à projet lancé par l’ADAGP je vais avoir la chance de travailler avec l’association Memoires des Sexualites à partir de mars. Plusieurs expositions sont également dans les tuyaux, dont la prestigieuse France vue par 200 photographes à la Bibliothèque François Mitterand, vernissage le 19 mars 2024.

Radioscopie de la France à la BNF : mon projet « Discriminé.e.s : le besoin de faire communauté »

Bonjour, 

J’ai le plaisir et la fierté de vous faire parvenir le portfolio du projet que j’ai réalisé dans le cadre de la grande commande photographique pilotée par la BNF et le Ministère de la Culture. Photographe depuis dix ans et résidant à Marseille, j’ai travaillé sur les  vécus minorisés des militant.e.s queer féministes dans le contexte de la pandémie. Discriminé.e.s : le besoin de faire communauté

Ce travail est disponible pour être exposé, n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus d’informations ou une envie pressante de me rencontrer. Les 10 images sélectionnées pour rentrer dans les archives nationales ne sont qu’un extrait des images que j’ai réalisé pendant ces mois de travail.

Jacob à Paris. Le jeune homme s'est fait connaître via les réseaux sociaux sur lesquels il partage son vécu de mec trans et noir. Le confinement lui a permis de réaliser qu'il était trans et d'entamer un parcours de transition que sa famille n'a pas très bien pris, mineur à l'époque, il a en effet fait face à de nombreuses difficultés.. Devenu influenceur et mannequin, il partage régulièrement des contenus pédagogiques lié à son vécu. et des coups de gueule militants, mais pas que.

J’en profite pour glisser que : la visibilité c’est déjà ça, mais ce n’est pas assez !

Gaëlle Matata

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Expositions 2022 : mois des fiertés et queer photo day

Très heureuse de participer au mois des fiertés 2022 organisé par Boitaqueer aux mairie des 12, 13 et 14ème arrondissement de Paris.

Mes photos ont été collé sur les murs du conservatoire de musique du 13ème arrondissement (Ravel), métro Olympiades.

J’ai également participé à une exposition dans le cadre du festival Bizarre à La Folie Paris

Witch Bloc Paname : les sorcières modernes de Paris

Reportage photo pour VICE FRANCE en 2019

Le Witch bloc de Paris a manifesté en soutien à l’IVG (le jour d’une « marche pour la vie » anti-IVG), j’ai suivi le groupe militant à plusieurs reprises. Ce groupe de sorcières modernes, contemporaines, reprend les codes de leurs ancêtres pour mener des actions féministes.

lire l’article consacré à cette manifestation sur Vice

Sorcières dénoncent la pedophilie des pretreset de l'église. les sorcières modernes. Une histoire de femmes. Witch bloc Paris
Sorcières avorteuses, les sorcières modernes. Une histoire de femmes. Witch bloc Paname

Certaines de ces photos ont été publiées dans le livre « Sorcières, une histoire de femmes » par Céline du Chéné aux éditions Michel Lafon.

Écoutez le podcast sur le sujet des sorcières à l’occasion de la sortie du livre, désormais disponible en poche (sans ma photo).

Reportage disponible sur Pixpalace

Porte d’Aubervilliers

« Porte d’Aubervilliers », c’est le nom du dernier documentaire de la réalisatrice Valérie Jouve que j’ai photographié à l’œuvre, à la demande du Collectif Mu en juin 2020, entre deux confinements. J’ai hâte de découvrir comment il raconte ce bout de quartier longtemps abandonné de Paris.

Le film est sorti, il a été diffusé à la cité de l’agriculture, dans les beaux quartiers. Je ne l’ai pas vu car je n’habite plus à Paris, je sais par contre que ce coin a bien changé, avec la livraison du (fameux) siège social de Chanel (le bâtiment blanc qu’on voit sur les photos) et j’imagine d’autres surprises urbanistiques de choix.

A l’époque, on a marché sur les plats de bandes d’un vendeur de crack, qui avait mis son magasin sur le rond point, dans les herbes hautes. Il ne nous a pas inquiété, Valérie a discuté avec un consommateur, que j’ai trouvé assez effrayant, il avait peur qu’on le film ou le photographie.
J’ai pas pu m’empêcher de penser « qu’est-ce qu’on fout là », tandis qu’il menacait notre matos et que Valérie le calmait. Les autres habitué.e.s du rond point nous ont juste regardé, vaguement, et se sont allongé.e.s dans l’herbe. Il y avait une moto jaune pour enfant garée là. Détonante, elle donnait un côté ludique et glauque à la fois à cet élément central de la circulation, îlot vert entouré de circulation, suspendu, défoncé.

Une fois les prises de vues terminées, on est rentré. Sans encombres. Les images de cette réalité imprimées sur la pellicule, ma carte SD et nos rétines.